samedi 8 décembre 2007

quand le 14200 m'inspire (bis)

Un jour, John Steinbeck a dit : " Une ville ressemble à un animal. Elle possède un système nerveux, une tête, des épaules et des pieds. Chaque ville diffère de toutes les autres : il n'y en a pas deux semblables. Et une ville a des émotions d'ensemble." Quoi de plus vrai?

PS : c'est plutôt classe le 14200 en noir et blanc

2 commentaires:

Manpa a dit…

Paboy : Un comble mais pas si paradoxal que ce soit toi qui, à plus de 6000 km de la maison, nous parles de notre ville. Ce texte est un vrai cadeau de Noël, pour maman et moi, très émouvant. Tout ce que nous pouvions espérer et même au-delà de notre très cher Titi. Ce n'est pas la distance qui donne de la profondeur à ce que tu nous dis, car la profondeur est en toi, mais c'est cette distance qui te donne ce regard à la fois distancié et si proche. Tu as une sensibilité qui nous enchante. Je la connaissais mais que tu puisses l'exprimer aussi naturellement est un bonheur et pour toi une véritable chance. Ton texte est une illustration parfaite d'un petit texte que j'ai parcouru la semaine dernière et qui dit ceci :" Si aimer la vie commence par un amour de soi, ce ne peut être qu'un point de départ, un point d'ancrage... L'expression aimer la vie "sollicite" toutes les directions et formes de l'amour et de la vie, et ce de manière réflexive. Je veux dire, que lorsque mon être est tendu vers un sujet, un objet, un ensemble d'objets d'origine humaine (les villes) ou naturelle,..., ou tout simplement la beauté quelle que soit la forme qu'elle prenne, il se passe en moi une alchimie émotionnelle qui confine à l'extase, à la découverte absolue ou à la fascination. Instantanément s'établit alors un dialogue intime, qui mobilise ce que j'ai de plus profond en moi et me donne cette joie silencieuse qui surdimensionne mon être et me donne cette plénitude d'amour et de vie. Je sens alors cette "abondance" dont parle Nietzsche, abondance qui enrichit la vie. J'aime la vie et ce sentiment m'élève, me donne une autre dimension, la seule qui compte, celle qui me tire au-delà de mon humble condition... Aimer la vie, c'est exploser son être et lui donner cette dimensioin universelle, atteinte par séquences, par intermittences et qui confère du sens à l'existence. Le quotidien ne peut signifier que notre grande humanité"...
Ton texte m'a ... et pour être au diapason avec toi, j'ai éprouvé le besoin de passer la frontière... et toi-même tu en as franchi une de bien plus importante.

Vieux Sage a dit…

La vache c'est trop long pour moi ça.
Encore une fois grosse dédicace à HSC.